À quels segments de l’espace public et semi-public se destinaient ces images ? En quoi leur esthétique répond-elle aux exigences des diverses institutions impliquées dans la collecte de preuves sur les crimes nazis, tout comme aux attentes de la société ? Pour y réfléchir, la présente contribution placera au cœur de l’analyse l’émergence des modes de documentation des crimes nazis par le visuel. Elle examinera les pratiques de prise de vues au regard des archives textuelles et abordera la tension entre verbe et image face à la mort.
Braquer l’objectif sur les massacres. Registres visuels dans l’image fixe et animée des traces de crimes nazis (1941–1945)
Présentation d'Irina Tcherneva dans le cadre d'un séminaire du programme de recherche "Samson (Sciences, Arts, Medicine and Social Norms)"